Sextoys: La Chine se réveille

Bonjour,


  Mauvaise nouvelle la Chine se réveille, depuis près d'un an les grèves se succèdent dans les usines chinoises, la cause en est toute somme logique, la Chine longtemps relégué au rang de fabricant à bas coût des pays occidentaux voit son économie se développer à vitesse vertigineuse. Revers de la médaille la Chine qui s'enrichie, profite essentiellement aux entrepreneurs locaux et une certaine classe aisée de la population. Les écarts se creusent et la tentation des richesses exposées sans vergogne dans les grandes villes, qui n'ont plus rien à envier à celles des pays développés, suscite un vent de rébellion dans la classe ouvrière. Grèves, refus d'exploitation des ouvriers qui souffrent de voir leurs efforts mal récompensés, font que les salaires de la main d'oeuvre ont vu des augmentations sans précédent. Si on peut se féliciter que la Chine se développe en répartissant de façon plus équitable les richesses engrangées, cela ne sera pas sans conséquences pour nous occidentaux.


  En effet, outre les biens de consommation habituels comme les vêtements, chaussures, meubles, appareils électroniques que nous retrouvons tous en grande majorité dans nos maisons, les sex toys n'échappent pas à la règle des augmentations des coûts de production. Il faut savoir que 95% des sextoys commercialisés à travers le monde sont fabriqués en Chine. Si l'on fait exception de Fun Factory et Tenga respectivement manufacturés en Allemagne et Japon, le reste vient d'Asie (tout comme Lelo la marque suédoise, ou bien Doc Johnson des américains).


  Le résultat est que nous subissons une hausse importante de nos achats que nos grossistes nous répercutent de manière plus ou moins importante. Certains grossistes ont eu le "bon geste" d'attendre compte tenu de leur stocks important de sex toys, de répercuter ces hausses uniquement vers la fin de cette année 2010 alors que l'augmentation de tarif date déjà du dernier semestre de cette même année.
  Quoi qu'il en soit nous avons décidé de ne pas augmenter une grande majorité de nos produits et ceux qui verront leurs prix changer le seront pour quelques dizaines de centimes ou seulement quelques euros. Nous ne souhaitons pas spéculer sur ces hausses qui sont à l'achat pour nous de 15 à 20% (voire plus...) et fonctionner comme actuellement avec une marge réduite. Nous nous sommes positionnés sur des prix de ventes très raisonnables avec beaucoup d'articles en discount et souhaitons rester fidèle à notre démarche commerciale afin de permettre l'accès des sextoys aux plus grand nombre.
  Nous espérons que les hausses des sextoys venant de Chine ne vont pas devenir récurrentes, mais nul doute qu'un jour, toutes ces productions délocalisées reviendront en Europe quand le seuil de rentabilité des pays low cost sera atteint.
Sourions, certains entrepreneurs ont déjà réintégré leurs fabrications dans leurs pays d'origines...

Denis