vendredi 21 novembre 2008

Vous utilisez des Sextoys? Attention!

En prenant un raccourci: utilisation des sextoys et lubrifiants pour stimuler une libido défaillante = risque de cancer du sein?? Conclusions de cette enquête Canadienne à prendre avec circonspection.

L’intimité sexuelle des survivantes du cancer du sein au Canada fait l’objet d’un nouveau rapport
le 20 novembre 2008 :


Selon une étude récente, les jeunes survivantes du cancer du sein souffrent souvent de problèmes d’intimité sexuelle et relationnels et s’intéressent à employer des produits de stimulation sexuelle pour traiter ces problèmes.

L’étude a été publiée le 4 novembre 2008 dans la revue Cancer Nursing.
La recherche s’est déroulée à l’Indiana University grâce au soutien financier de la Patty Brisben Foundation.


Les chercheurs ont constaté qu’un nombre significatif de femmes se plaignaient de sécheresse vaginale, de douleur génitale, de symptômes ménopausiques prématurés, de fatigue et de problèmes de fertilité. De plus, les survivantes du cancer du sein éprouvaient de sérieux problèmes en ce qui avait trait à l’excitation sexuelle, au désir et à l’orgasme.


La plupart des femmes sondées disaient s’intéresser à employer des lubrifiants personnels et des lotions ou des huiles de massage pour atténuer leurs problèmes. La moitié des femmes s’intéressaient à utiliser des vibromasseurs ou des godemichés, et plus du tiers d’entre elles se disaient intriguées par les jeux sexuels.


Selon le sondage, les participantes se sentaient à l’aise de se procurer des produits de stimulation sexuelle dans le cadre de soirées de vente à domicile ou lors des sessions régulières de leur groupe de soutien pour survivantes du cancer du sein. Elles se disaient quelque peu moins confortables à l’idée d’acheter de tels produits dans un site Web, une librairie ou encore un magasin pour adultes.


Les infirmières, les médecins et les animateurs de groupes de soutien devraient donc envisager d’adresser leurs clientes à de tels endroits, ont conclu les chercheurs.
« Il est important de documenter les problèmes sexuels éprouvés par les survivantes, mais nous devons également tâcher de comprendre les diverses façons dont les femmes cherchent à corriger ces problèmes afin que leur vie intime soit confortable et plaisante et et qu’elles puissent améliorer leurs relations », a dit Mme Herbenick.


Source : Indiana University

Aucun commentaire: